Pas de problème pour notre premier voyage en train, malgré une petite appréhension due au manque d’habitude. Une heure de transport dans une voiture de première classe aux sièges confortables et inclinables, tous occupés par des touristes. Un Indien circulant dans les voitures propose des chambres d’hôtels et des excursions avant même d’arriver à Agra. Sans grand succès.
Le Lauries a sûrement été un bel hôtel… il y a 50 ans.
Quel état de décrépitude ! Dans le fouillis du jardin, des vaches paissent tranquillement ; dans les immenses chambres, le mobilier est bancal, les matelas sont défoncés, les ampoules usées ; à la réception, le personnel, qui a depuis longtemps dépassé la limite d’âge, applique encore au pied de la lettre des règlements datant de la colonisation anglaise.
Quel état de décrépitude ! Dans le fouillis du jardin, des vaches paissent tranquillement ; dans les immenses chambres, le mobilier est bancal, les matelas sont défoncés, les ampoules usées ; à la réception, le personnel, qui a depuis longtemps dépassé la limite d’âge, applique encore au pied de la lettre des règlements datant de la colonisation anglaise.
Nous déménageons après la première nuit, sous la coupe de notre rickshaw, Ramesh.
Il nous a alpagués à la descente du train, et alléchés avec un prix dérisoire pour nous emmener au Lauries. “Je ne suis pas un arnaqueur”, nous dit-il en français… Non, non, il veut seulement nous faire faire le tour des boutiques d’artisanat de la ville.
Quelle coïncidence ! Son cousin est propriétaire d’un atelier où sont fabriqués des objets de marbre incrustés de pierres semi-précieuses, qu’on lui commande des quatre coins du monde.
– Plus tard, Ramesh, d’abord nous aimerions voir le Taj Mahal.
– Et les tapis ; vous voulez les voir ? Il récidive.
Malgré sa résistance, nous visitons Sikandra, et retournons plusieurs fois au Taj Mahal : la méga-pâtisserie blanche gagne à être observée de près, chaque détail est le reflet de la maîtrise des artisans et du raffinement des souverains moghols. Je ne me lasse pas de faire glisser ma main sur le marbre patiné et brillant.
Terrasse supérieure du Taj Mahal |
Beaucoup de touristes ici, pour la plupart des Indiens dont les vêtements apportent des notes multicolores et mouvantes à ce décor figé et laiteux.
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