Nous rendons visite à Sok Hen Sin, notre petite filleule, dans son village de Kompong Speu. La voiture de l’association a été mise à notre disposition et son dirigeant cambodgien nous accompagne pour faire les traductions.
Sok Hen Sin a 6 ans, elle est toute mignonne, mais très effrayée par ces deux Blancs arrivés dans une voiture. On en voit peu des voitures, ici.
Tous les voisins sont accourus avec leurs enfants, pour nous voir de près et jeter un coup d’œil admiratif sur les cadeaux achetés à Bangkok : des vêtements, des cahiers, des stylos et quelques bonbons et biscuits qui font l’unanimité des plus petits.
Sok Hen Sin, qui est orpheline, est élevée par sa tante, absente aujourd’hui ; alors, une vieille femme du village s’occupe d’elle et essaie de calmer sa peur. La petite a l’air en bonne santé, et porte la robe que j’avais envoyée l’année dernière.
Malgré l’aide du traducteur, il est extrêmement difficile d’obtenir des réponses aux questions les plus simples que nous posons : ira-t-elle bientôt à l’école ? De quoi sa tante vit-elle ? Ont-ils reçu la bicyclette ?
L’hésitation se lit dans les yeux des voisins, de la vieille femme et du traducteur lui-même. Les réponses sont contradictoires, et après quelques instants nous préférons ne pas insister. L’argent que nous versons ne nous donne pas le droit de les soumettre à un interrogatoire dont ils ne comprennent d’ailleurs pas le sens.
Nous quittons le village un peu frustrés, mais contents d’abord pu voir la petite.
Demain, c’est déjà le retour à Bangkok. Au revoir le Cambodge, on t’aime bien !
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