Balisier (ou heliconia caribaea) |
Ne croyez pas que l’on puisse quitter Florès sur un coup de tête, du jour au lendemain.
D’Ende, pas de places pour Den Pasar avant sept jours. Quand on se rappelle que les avions font 22 sièges, et que l’un des deux appareils qui desservent Ende s’est crashé en mer la semaine dernière…
L’employé de Merpati nous conseille d’aller jusqu’à Maumere où l’avion quotidien est plus gros, mais il ne peut effectuer la réservation.
Ce nouveau trajet de bus, entre Ende et Maumere, nous a fait découvrir la plus mauvaise partie de la route, non goudronnée, trois chaînes de montagnes à traverser, un col sous les nuages et la pluie, et des paysages grandioses.
Nous arrivons à Maumere hier après-midi. Toujours la même histoire : c’est vendredi, et les bureaux de Merpati sont fermés. Chez Bouracq, une compagnie concurrente, ouverte le vendredi, pas de place avant dix jours.
Le spectacle qu’offre Maumere n’est pas plus réjouissant que celui d’Ende : on s’approche de l’épicentre du séisme, à 30 kilomètres en mer. De nombreuses maisons n’ont toujours pas été reconstruites, les toits sont écroulés, des amoncellements de décombres s’alignent sur des terrains devenus vagues, sable, gravier et pierres attendent les maçons. Un nouveau marché couvert a remplacé l’ancien devenu trop dangereux, et la mosquée continue à accueillir ses fidèles derrière des murs de tôle.
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