C'est l'histoire d'un couple qui, arrivé dans la quarantaine, s'organise pour partir un an, en congé sabbatique, sac au dos, en Asie.
Petit détail : ceci s'est passé en 92-93 !
Après relecture de Routards & Cie, que Sally avait rédigé à notre retour, nous avons décidé d'en faire un blog d'une durée d'un an en respectant le texte original et sa chronologie afin d'y retrouver les émotions de l'époque.
Les 675 photos, les 65 documents scannés, les 12 dessins, les 125 vidéos et les 95 enregistrements sonores sont d'époque aussi.
Bonne lecture !

Bali, 17 juin 1993

Il nous faut environ 18 heures pour rallier Solo à Bali en bus et ferry. C’est bizarre, après avoir fantasmé des années sur le simple nom de Bali, nous sommes remplis d’indifférence en y arrivant ; sans doute parce que l’Indonésie et les Indonésiens nous ont déçus jusqu’à présent.

Nous nous installons à l’intérieur de l’île, dans le village d’Ubud. La haute saison n’a pas encore commencé, donc pas de problème pour se loger. Le chauffeur de taxi nous conseille le joli Saren Inn, l’un des nombreux losmens construits dans le style balinais : maisons de brique et bambou, toits de chaume à plusieurs niveaux.


Le balcon de notre chambre au Saren Inn


On nous propose deux belles chambres avec terrasse. La nôtre, au premier étage, est sous le toit. Le travail de la charpente en bambou est magnifique et très décoratif. La terrasse surplombe une végétation luxuriante où le rose et le saumon des bougainvillées se mêlent aux verts des yuccas et des palmiers nains.



De nombreux artistes locaux et occidentaux se sont installés dans cette région réputée pour son charme et ses rizières. Nous n’avons pas encore vu les peintres, mais les galeries d’art, oui !



À première vue, les Balinais sont plus souriants et plus agréables à côtoyer que les Javanais, mais pour ce qui est des prix, c’est toujours la même guerre : pour m’acheter une simple paire de chaussures au marché, j’ai dû marchander pendant plus d’une heure avant d’obtenir un prix convenable. Je ne vais quand même pas payer plus cher qu’en France une paire de tennis importée de Chine !



Ah, oui ! J’ai été obligée de me racheter des chaussures, car la nuit dernière… la nuit dernière… Imaginez-vous qu’un chien errant - tous les chiens sont errants en Asie - lassé de mâchouiller des tongs insipides s’est rabattu sur l’un de mes mocassins Lacoste pur cuir, et s’est enfui avec. Comment est-ce possible ? Parce qu’à Bali aussi on laisse ses chaussures à la porte, ou encore mieux au bas de l’escalier.
En principe le réceptionniste du losmen, qui était dans tous ses états en me racontant l’histoire du chien qu’il n’avait pas pu rattraper, doit me rembourser mes nouvelles pompes. À voir…


Spectacle de Kecak à Paliatan un peu décevant.

[Spectacle de dance Kecak]


Aucun commentaire:

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...