Carte postale avec du batik fait main collé sur le recto |
Premiers pas à l’extérieur : “Where you go ? Want rickshaw ? Want batik ? Very Cheap !”
Tout est dit, Yogya est la ville du batik.
C’est une technique de teinture du tissu qui nécessite l’emploi de la cire pour en masquer certaines parties. Ici, la plupart des ateliers de batik exposent des produits finis industriels sans grande valeur, avec un faux artiste qui répète inlassablement les mêmes motifs devant les clients.
Les véritables ateliers sont différents : on peut encore y voir un véritable travail de création, ensuite réalisé par des dames souvent âgées, tenant en main leur stylo de cire liquide. Puisque tout est fait à la main, chaque pièce est unique.
À Yogya, tout le monde est intéressé à la vente des batiks : mis à part les cyclos qui sont les rabatteurs traditionnels, n’importe quel pékin dans la rue, à qui tu as le malheur de poser une question, essaiera de t’emmener dans un atelier de batik. Tous les coups sont permis : “Je suis guide” ou bien : “Je suis peintre et je dois nourrir ma famille” ou bien : “l’atelier ferme tôt aujourd'hui, dépêchez-vous”, etc.
Nous suivons l’un de ces artistes, ce qui nous permet de découvrir de petits coins tranquilles, des maisonnettes blanches noyées dans les bougainvillées, des oiseaux dans leurs cages suspendues, une vie à la campagne en plein milieu de la ville. C’est une autre affaire que de retrouver son chemin après être sortis du faux atelier sans achats.
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