C'est l'histoire d'un couple qui, arrivé dans la quarantaine, s'organise pour partir un an, en congé sabbatique, sac au dos, en Asie.
Petit détail : ceci s'est passé en 92-93 !
Après relecture de Routards & Cie, que Sally avait rédigé à notre retour, nous avons décidé d'en faire un blog d'une durée d'un an en respectant le texte original et sa chronologie afin d'y retrouver les émotions de l'époque.
Les 675 photos, les 65 documents scannés, les 12 dessins, les 125 vidéos et les 95 enregistrements sonores sont d'époque aussi.
Bonne lecture !

Bangkok, 24 décembre 1992



Aujourd’hui, première visite touristique : direction le musée National. C’est un ancien palais composé d’une vingtaine de bâtiments assez peu fréquentés par les touristes ; très belles galeries consacrées à l’art d’Ayuthaya et de Sukhothaï. Nous reviendrons un autre jour pour les autres salles.

[Petite musique du marchand de glaces]

Cet après-midi, bateau-bus jusqu’à l’Oriental, THE hôtel de Bangkok.
Nous allons chez Nikon, non loin de là, faire réparer le grand-angle de François qui fait gling-gling quand on le secoue. Alors pourquoi le secouer ?


Le retour ne se déroule pas comme prévu : lorsque le bateau arrive, il faut vite sauter sur le pont –, car il ne s’arrête pas : comme les bus, il ralentit seulement. François a sauté, mais moi pas, car le bateau s’éloignait déjà. Adieu mon François !


Je saute dans le bateau suivant qui, étant un rapide, double celui de François sans que je m’en aperçoive. Arrivée à ma station, je descends et m’étonne de ne pas y trouver Doudou, peut-être est-il descendu à la station suivante ? Je rentre seule en tuk-tuk à travers les encombrements de l’après-midi. Ce n’est que deux heures plus tard, alors que j’imagine déjà le pire, que François apparaît : il avait bien vu un bateau doubler le sien, mais ne savait pas si je l’avais pris. Arrivé à notre station, et ne me voyant pas, il décide d’attendre le bateau suivant, puis le suivant, puis etc.
Quelle aventure, quel suspense, chers amis !


Ce soir, bamboula dans la guesthouse. Après avoir picoré au buffet, nous nous esquivons discrètement, laissant les autres touristes à la joie du réveillon de Noël. Décidément, on ne s’y fait pas !

[Fiesta à la Prasuri Guesthouse]

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