Beaucoup de difficultés pour quitter Cochin par avion, toujours à cause de la mousson, car le petit avion de Goa Way a quatre heures de retard.
La compagnie nous offre un tour de ville pour nous faire patienter : re-filets chinois, re-palais Hollandais, re, re, re… Imaginez notre tête !
Nous arrivons enfin à Goa en fin d’après-midi et rejoignons Martine et Philippe au Baia do Sol. Ouf ! Nous avons failli manquer le repas qui marque la fin de leur voyage et mon anniversaire. Au menu, langoustes et calamars frits arrosés de Riesling local !
[Bon anniversaire]
Ce matin, avant de s’envoler pour Bombay et Paris, Martine me laisse son surplus : une cape pour la pluie, de la crème solaire, des bonbons à la menthe, des piles, de la citronnelle, trois rouleaux de PQ. Mais il leur reste encore cinquante kilos de bagages !
Nous sommes à Baga, tout au bout de l’immense plage de Calangute constamment sillonnée par des vendeuses de fruits, de paréos, shorts, chemises, pantalons en soie, par des cureurs d’oreilles et des masseurs, des vaches et des chiens.
Du côté des touristes, pas mal d’Indiens. Certains viennent faire des offrandes de fleurs à la mer, d’autres font trempette : les femmes s’assoient en sari dans vingt centimètres d’eau, et poussent de grands cris à l’approche d’une vague ; les hommes entrent dans l’eau en pantalon, et en ressortent trempés jusqu’aux genoux. D’autres se baignent en maillot de bain, mais gardent leur turban. Lorsqu’ils se prennent en photo, ils aiment bien avoir un touriste occidental à l’arrière-plan : un Anglais au teint laiteux, un routard baba-cool avec son Walkman sur les oreilles, ou deux Picard déambulant sur la plage.
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