Tous les jours une petite "causette" avec les Gitanes et leurs copines |
[Plage de Baga]
Le ciel s’est dégagé en fin de journée, pour nous permettre d’assister, sur la plage, au spectacle du coucher de soleil. Il est particulièrement flamboyant ce soir, et les nuages dans le ciel se colorent d’un rose violacé. La mer prend une couleur lie-de-vin, les pêcheurs tirent leurs bateaux sur la plage, les enfants indiens se découpent en ombres chinoises sur les vagues.
Je viens de terminer La Cité de la joie, il faut absolument le lire. C’est non seulement un tableau de la difficulté de survivre, mais aussi une peinture de l’Inde actuelle, telle que nous l’avons ressentie, allant du sordide au merveilleux.
Les descriptions sont plus vraies que nature. Combien de fois avons-nous subi l’emprise de l’administration léguée par les Anglais ? Dans notre vie quotidienne, à l’hôtel, à la banque, dans le train, c’est le tampon qui fait le pouvoir, un fonctionnaire indien ressemble à un fonctionnaire français !
Combien de rabatteurs avons-nous rencontrés depuis notre arrivée ? Ils nous facilitent souvent la vie en nous menant vers un rickshaw, en nous conseillant un hôtel, en nous indiquant une boutique d’artisanat. Ce sont des adeptes du système D qui vivent de quelques roupies de commission. Il faut bien se débrouiller pour faire manger sa famille…
Parfois, la manœuvre tourne trop à notre désavantage car le touriste est souvent une aubaine : voir le départ de Mahabalipuram.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire