Ce matin, arrivée ponctuelle en gare d’Hanoï, après un petit déjeuner de soupe de riz au poulet.
À peine sortons-nous de la gare qu’une pluie violente s’abat sur nous et nos sacs à dos non imperméables ! Les “taxis” en profitent pour nous imposer des tarifs d’Américains. Direction l’hôtel Trang-Tien. Complet. Celui d’à-côté l’est également.
N’écoutant que son devoir, le courageux François revêt son K-Way et part en cyclo bâché à la recherche de notre gîte du soir, pendant que je reste au chaud à la réception du Trang-Tien. Les routards savent qu’Hanoï compte peu d’hôtels bon marché. Nous pouvons confirmer !
François revient au bout d’une heure, il a trouvé une chambre chez des particuliers qui ont depuis peu le droit de louer aux étrangers. Un tuyau que des routards nous avaient donné il y a quelques jours. Nous repartons sous la pluie toujours battante. Il fait vraiment triste et froid à Hanoï !
L'influence française et soviétique... |
Suite de la journée : recherche d’informations sur les moyens de transport et les visites - ici, c’est au Darling Café qu’il faut se renseigner -, demande de visa pour le Laos, reconfirmation du vol sur Vientiane, et réservation de places dans le minibus de Vietnam Airlines qui va à l’aéroport - trente kilomètres quand même !
Retour dans la chambre où je commence à apprendre quelques mots de vocabulaire utiles dans la vie quotidienne : grâce, ou à cause de la France, le Vietnam a adopté l’alphabet latin, ça donne l’impression de pouvoir tout comprendre ; trung op-la (œufs au plat), pho-mat (fromage), banh mi (pain), so-co-la (chocolat), bia (bière), ca-phé (café). On peut se nourrir en parlant français. Mais pour le reste, les cinq accents toniques qui changent la prononciation et le sens des mots me laissent entrevoir de grandes difficultés.
Homme aux dents vitrifiées |
C’est comment Hanoï ? D’abord c’est froid et pluvieux, ensuite c’est vraiment communiste : maisons en décrépitude, grands magasins d’Etat aux très larges allées et petits comptoirs présentant tristement des marchandises des années 50. Les habits ont des couleurs gaies : bleu marine, gris foncé, beige, kaki.
Les gens, comparés à ceux du Sud paraissent coincés devant les étrangers - les camps de rééducation ne sont pas si loin -, la police est omniprésente.
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