Première visite à Cholon, qui est encore appelé le quartier chinois ; en fait, la majorité des Chinois a fui le Vietnam devant les bonnes intentions des communistes qui s’emparèrent de Saigon en 1975.
Notre préférence va aux pagodes chinoises, dont l’atmosphère est enfumée par l’encens ; non seulement par les centaines de bâtonnets que nous connaissons tous, mais aussi par d’immenses spirales coniques accrochées à quelques mètres du sol, se consumant lentement à la mémoire d’un défunt.
Dans deux ou trois jours, nous commencerons notre montée vers le Nord. Les bus locaux ne sont pas recommandés à cause du manque de place pour les jambes et les bagages, aussi allons-nous nous adresser à un café.
Oui, le Kim Café et le Sinh Café organisent des excursions et des circuits pour les routards, car les agences de voyages ne sont intéressées que par ce qui rapporte, une location de voiture avec chauffeur, par exemple.
Chez Kim, le système est simple : on inscrit son nom sur un cahier pour l’excursion et la date qui nous conviennent ; la veille du départ, si le nombre minimum d’inscrits est atteint, on paie.
C’est là que nous retrouvons Sébastien devant une bière. Il s’est rendu au Cambodge après la Birmanie. Pas très emballé par les temples, mais très prolixe sur la situation politique, et l’étrange atmosphère qui règne là-bas. Arrivé à Saigon depuis près d’une semaine, il n’a pas encore fait de projet et partage maintenant une chambre avec deux routards japonais.
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