C'est l'histoire d'un couple qui, arrivé dans la quarantaine, s'organise pour partir un an, en congé sabbatique, sac au dos, en Asie.
Petit détail : ceci s'est passé en 92-93 !
Après relecture de Routards & Cie, que Sally avait rédigé à notre retour, nous avons décidé d'en faire un blog d'une durée d'un an en respectant le texte original et sa chronologie afin d'y retrouver les émotions de l'époque.
Les 675 photos, les 65 documents scannés, les 12 dessins, les 125 vidéos et les 95 enregistrements sonores sont d'époque aussi.
Bonne lecture !

Leh, 14 août 1993

Entrée du monastère d'Alchi




Moulins à prières




Vivent les monastères du Ladakh ! 

D’abord Alchi en plein milieu d’un village où la récolte d’orge bat son plein. Les scènes de vie rurale sont empreintes d’une grande beauté : les femmes armées de fourches vannent dans le vent, les bœufs piétinent la paille en tournant inlassablement, l’homme excite les animaux en chantant. Du coup, le monastère me paraît moins important.


Direction Rizong. Les deux derniers kilomètres se font à pied par un petit chemin, d’abord ombragé, qui longe les vergers d’abricotiers, puis qui grimpe dans un chaos rocheux et minéral. Soudain, c’est une apparition presque féerique après un ultime tournant, celle d’un monastère accroché le long des parois d’un cirque montagneux.







Les habitations des moines et les bâtiments principaux forment un écran blanc et pourpre devant nous. Quelle récompense après une montée rendue pénible par l’altitude et la chaleur. À nos âges, ma bonne dame. Toujours aussi prêts à nous faire découvrir les trésors de leur monastère, les lamas nous ouvrent une à une les portes fermées par d’impressionnants cadenas.






Chemin d'accès vu du monastère

Pierre de mani sur le chemin


Le dernier monastère, Likir, est situé sur une hauteur au fond d’une vallée plantée d’orge en terrasses, où s’élèvent quelques chortens blancs ; au loin se découpent des cimes enneigées. C’est trop beau !


Monastère de Likir

Stupa peu avant le monastère qu'un pèlerin est en train de contourné

Champs d'orge

Vallée vue depuis le monastère


Travaux sur la terrasse d'un bâtiment annexe




Belle journée non ? Mais aussi dure journée, surtout en taxi ! Sur la route étroite, les camions et les bus ne cèdent pas un pouce de terrain. Le taxi doit se rabattre sur le bas-côté souvent inexistant, ou même s’arrêter. Les convois militaires, encore eux, s’arrêtent sur la route à l’heure du repas. Si l’on peut passer, tant mieux ; sinon, il faut attendre.
Ajoutez les fumées noires des gaz d’échappement et la poussière soulevée par les roues et le vent.

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