Notre première maison ladakhie |
Après une courte nuit, le voyage reprend à 4 heures et demie : ce jour-là, un seul contrôle, et deux heures d’attente pour cause de route bloquée et priorité laissée à une centaine de camions militaires qui se dirigent vers Leh. Oui, le Ladakh est aussi une zone sensible, car les Chinois en ont déjà grignoté un petit bout pendant que l’Inde s’occupait du Pakistan. On ne peut pas être partout à la fois !
Ouf ! Nous sommes au Ladakh.
Arrivés à Leh vers 19h00.
Même si ce voyage est un peu fatigant, il vaut vraiment la peine d'être fait. Les paysages traversés sont d’une réelle beauté : on passe de la verdure du Cachemire à l’aridité du Ladakh dans un monde de plus en plus minéral, et parfois lunaire.
Seules les rivières redonnent de la couleur à la terre beige, c’est alors une explosion de verts parfois ponctués par les abricotiers aux branches alourdies de fruits mûrs.
On voit plus de moutons et de chèvres à poil long que de Ladakhis dans ces montagnes perdues ; les statistiques disent un habitant par kilomètre carré, si l’on passe du mauvais côté du carré, hop, on rate son Ladakhi !
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