C'est l'histoire d'un couple qui, arrivé dans la quarantaine, s'organise pour partir un an, en congé sabbatique, sac au dos, en Asie.
Petit détail : ceci s'est passé en 92-93 !
Après relecture de Routards & Cie, que Sally avait rédigé à notre retour, nous avons décidé d'en faire un blog d'une durée d'un an en respectant le texte original et sa chronologie afin d'y retrouver les émotions de l'époque.
Les 675 photos, les 65 documents scannés, les 12 dessins, les 125 vidéos et les 95 enregistrements sonores sont d'époque aussi.
Bonne lecture !

Leh, 8 août 1993

Notre première maison ladakhie

Après une courte nuit, le voyage reprend à 4 heures et demie : ce jour-là, un seul contrôle, et deux heures d’attente pour cause de route bloquée et priorité laissée à une centaine de camions militaires qui se dirigent vers Leh. Oui, le Ladakh est aussi une zone sensible, car les Chinois en ont déjà grignoté un petit bout pendant que l’Inde s’occupait du Pakistan. On ne peut pas être partout à la fois !



Ouf ! Nous sommes au Ladakh.
Arrivés à Leh vers 19h00. 
Nous nous installons dans le premier hôtel disponible.


Même si ce voyage est un peu fatigant, il vaut vraiment la peine d'être fait. Les paysages traversés sont d’une réelle beauté : on passe de la verdure du Cachemire à l’aridité du Ladakh dans un monde de plus en plus minéral, et parfois lunaire.


Seules les rivières redonnent de la couleur à la terre beige, c’est alors une explosion de verts parfois ponctués par les abricotiers aux branches alourdies de fruits mûrs.

On voit plus de moutons et de chèvres à poil long que de Ladakhis dans ces montagnes perdues ; les statistiques disent un habitant par kilomètre carré, si l’on passe du mauvais côté du carré, hop, on rate son Ladakhi !

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